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L’Etat se couche face à une manifestation pourtant interdite

Hier vendredi 29 juillet 2016, le Tribunal Administratif de Nîmes, saisi en urgence par les organisateurs du Totemystik Festival, donnait raison à la Ville de Beaucaire et validait l’interdiction par le Maire de ce Festival (voir ici : https://www.beaucaire.fr/tribunal-administratif-donne-raison-a-ville-de-beaucaire-acte-linterdiction-totemystik-festival/).

Malgré cette décision de justice, les organisateurs décidaient d’envoyer tout de même l’adresse du festival (jusque là tenue secrète) aux participants et le festival commençait, la police nationale (au courant depuis plusieurs jours) n’étant pas en effectifs suffisants pour faire respecter la décision de justice et l’arrêté d’interdiction.

L’ordonnance du Tribunal se terminait pourtant comme suit : « La république mande et ordonne au préfet du Gard en ce qui le concerne ou à tous huissiers de justice à ce requis en ce qui concerne les voies de droit commun contre les parties privées, de pourvoir à l’exécution de la présente décision ».

En plein état d’urgence, la Ville de Beaucaire constate que l’Etat est incapable de faire respecter la moindre décision de justice pourtant prise pour des motifs de sécurité et d’état d’urgence.
Elle constate également que dans ce pays c’est la loi du plus grand nombre et le laxisme généralisé qui l’emportent.

La ville de Beaucaire n’ayant pas l’habitude d’être soumise au fait accompli, un huissier a été mandaté pour constater l’existence de ce festival malgré son interdiction ainsi que les nombreuses nuisances liées.

Le Maire de Beaucaire a également déposé plainte en fin de matinée contre les organisateurs et le propriétaire du terrain pour organisation de manifestation illicite, attroupement et préjudice pour la commune (dont les fêtes de la Ville se tiennent au même moment). Une plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui a également été déposée.

Si un attentat ou des problèmes graves de sécurité ou de salubrité publique devaient intervenir sur ce festival, la Ville de Beaucaire tiendrait l’Etat pour responsable car elle a tout fait pour interdire cette manifestation et n’a pas été aidée efficacement par l’Etat dont c’est pourtant la responsabilité.
Il est temps que les Français se rendent compte que l’Etat n’assure pas leur sécurité et qu’en plus de céder face aux trafiquants de drogue et à la petite délinquance, il baisse aussi le pantalon devant des organisateurs de manifestations interdites par la justice.

Afin de renforcer l’efficacité de sa plainte et de faire condamner lourdement les organisateurs et le propriétaire des lieux qui ont maintenu ce festival malgré son interdiction, la Ville de Beaucaire appelle chaque Beaucairois s’estimant victime de nuisances à en témoigner et à laisser ses coordonnées sur le formulaire prévu à cet effet ici même : https://www.beaucaire.fr/les-services-municipaux/securite/signaler-un-probleme-de-securite-a-la-police-municipale/

Le Maire consulte les riverains de la rue de Nîmes

En 2015, le Maire de Beaucaire et son équipe décidaient de lancer une étude de faisabilité concernant la réfection complète de la rue des Marronniers. Après avoir reçu les riverains, recueilli leur avis sur les travaux envisagés et constitué un dossier de demande de subvention, les travaux commenceront bien en septembre 2016 pour 263.705 euros HT.
Sollicité par les habitants de la rue de Nîmes pour des problèmes identiques, le Maire a également fait voter en décembre 2015 une étude de faisabilité pour savoir combien coûterait la réhabilitation de la rue de Nîmes qui ne possède par exemple par de trottoirs alors que des écoles sont situées à proximité.
Mercredi 6 juillet à 18h30, le Maire de Beaucaire, son adjoint à l’urbanisme et son adjoint à la sécurité recevaient les habitants de la rue de Nîmes pour une réunion de concertation et une présentation de l’étude de faisabilité.
Une nouvelle réunion de concertation aura lieu d’ici la fin de l’année et un dossier de subvention monté avant d’envisager le lancement de travaux l’année suivante.
Malgré les baisses d’impôts et les moyens financiers d’une commune de 16.000 habitants, les rues oubliées depuis de nombreuses années sont rénovées et embellies petit à petit et en profondeur (voirie + réseaux).