Beaucaire commémore l’Appel du 18 juin 1940
La cérémonie en l’honneur de la Journée nationale commémorative de l’appel historique du Général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi s’est déroulée au pied de la stèle du Général de Gaulle, située sur le quai du même nom.
Discours du Maire de Beaucaire :
« Beaucairoises, Beaucairois,
Le 18 juin 1940, alors que d’autres auraient souhaité passer un pacte avec l’ennemi, le Général de Gaulle lance courageusement un appel à la Résistance.
Aujourd’hui, ce n’est pas l’homme que nous commémorons (car beaucoup d’entre nous n’oublient pas et n’oublieront jamais ce qu’il a fait plus tard en Algérie).
Ce que nous commémorons aujourd’hui c’est l’appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940. Cet appel est un modèle pour nous tous.
Il montre qu’il ne doit jamais y avoir de fatalité.
Que tant qu’on a encore un souffle de vie, on peut et on doit se battre pour faire cesser l’ignoble et se battre dans l’intérêt de son pays.
Cela, nous devons et devrons toujours le garder à l’esprit car ce qui s’est passé à l’époque peut se reproduire sous une forme ou sous une autre tôt ou tard (et à vrai dire plutôt tôt que tard quand on regarde les attentats sanglants commis ces derniers mois sur notre sol au nom de l’idéologie islamiste). Oui, la liberté s’acquiert ou se conserve souvent de haute lutte.
Puisque c’est son jour, permettez-moi de paraphraser De Gaulle : « le combat national, ça ne se commémore pas, ça se vit ».
En ce jour de commémoration nationale du 18 juin, comment ne pas souligner le paradoxe de la situation.
Paradoxe d’une classe politicienne qui brandit les oriflammes des valeurs de résistance, adopte les mâles accents de la puissance (certains parleront de puissance Jupitérienne) et qui dans le même temps précipite le pays dans ce que l’auteur de l’Appel du 18 juin décrivait comme « la Pente » puis « la Chute ».
Un pays en voie de décomposition, en grave crise morale et identitaire, vaincu économiquement et qui n’est plus totalement maître de son destin mais est vassalisé dans un ensemble eurogermanique.
Encore en 2018, certains voudraient nous convaincre qu’il n’est pas d’autres voies que le fatalisme de la résignation, de la soumission et de la disparition.
Pourtant, comme l’histoire nous l’a enseigné [de Jehanne d’Arc au Général de Gaulle], les échafaudages politiques construits sur la capitulation n’ont pas vocation à durer.
Je crois en l’esprit français et je souhaite que nous soyons nombreux aujourd’hui à résister encore et toujours en menant les vrais combats d’aujourd’hui : ceux contre la dilution de notre identité nationale, l’abaissement des valeurs morales, le laxisme généralisé, la résignation, le combat politique contre l’afflux d’une immigration massive qui n’est pas issue de la même civilisation, engendrant évidemment un choc des cultures qui ne fait que commencer.
Pour que Vive la France : Qu’elle garde toujours à coeur l’esprit de résistance.
Ayons en ce jour une pensée pour tous ceux qui ont résisté à cette époque, pour ceux qui ont versé leur sang pour que nous puissions vivre, et pensons aussi aux résistants à la décadence et à la soumission d’aujourd’hui.
Je pense particulièrement au Gouvernement Autrichien qui a annoncé il y a 10 jours s’attaquer à l’islam politique en expulsant plusieurs dizaines d’imams radicaux et en fermant plusieurs mosquées radicales. Il serait bien que nos gouvernants ici soient inspirés par le gouvernement autrichien dans ce domaine.
Je pense aussi bien sûr au Gouvernement Italien qui a déclaré vouloir refuser tout bateau rempli de clandestins et fait ainsi œuvre de résistance dans le climat ambiant de lâcheté, de nullité politique et d’inconséquence qui caractérisent de nombreux pays européens dont la France qui laisse entrer sur notre sol sans frontière nationale depuis plusieurs années des centaines de milliers d’immigrés dont une partie (nous l’avons vu lors de récents attentats) constitue une menace pour notre pays.
Après l’appel du 18 juin 1940, il serait temps de lancer un second appel !
L’appel à suivre l’exemple des gouvernements courageux qui existent aujourd’hui en Europe et ailleurs dans le Monde, l’exemple de ceux qui défendent l’intérêt des leurs, leur identité, leurs traditions, leur souveraineté et leurs frontières.
Je vous remercie. »
Pour voir la vidéo du discours de Julien Sanchez cliquez ici