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Beaucaire a rendu hommage aux Morts pour la France pendant la Guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie 🇫🇷

Ce matin, à l’occasion de la Journée Nationale d’Hommage aux Morts pour la France pendant la Guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, la Ville de Beaucaire organisait une cérémonie au monument aux Morts du cimetière de la route de Saint-Gilles, en présence de Julien Sanchez, Maire de Beaucaire, de Jean-Pierre Fuster et Elisabeth Mondet, conseillers départementaux du canton de Beaucaire, de Gilles Donada, conseiller régional d’Occitanie, du capitaine-adjoint de l’escadron de circulation et d’escorte de réserve représentant le chef de corps du 503ème régiment du Train, des porte-drapeaux, d’élus municipaux et de Beaucairois.

Pour ce moment de recueillement, le Maire de Beaucaire, fils et petit-fils de pieds-noirs, a rappelé dans son discours que ces combats ont laissé des plaies particulièrement vives chez beaucoup de nos compatriotes.

Julien Sanchez a rendu un hommage particulier à tous ceux tombés pendant cette période, dont nos compatriotes pieds-noirs sans oublier les Harkis, français par le sang versé.
Le Maire a indiqué qu’il convenait de ne pas salir encore leur mémoire en évoquant une quelconque « repentance ».

Il a aussi rappelé l’apport de la France en Algérie mais aussi la réalité de l’existence de massacres intervenus bien après le 19 mars 1962 et liés à ces conflits.

Le colonel (e.r.) Gérard Sarrailh, coordinateur des cérémonies patriotiques, a quant à lui lu le discours de Patricia Miralles, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées chargées des Anciens combattants et de la mémoire.

Le chant des africains et la Marseillaise ont été entonnés.

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Un hommage aux victimes du terrorisme

Ce vendredi à 18h s’est tenue à Beaucaire, au monument aux Morts du cimetière de la route de Saint-Gilles, une cérémonie commémorative présidée par M. le Maire à l’occasion de la journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme.
La commune de Beaucaire avait l’honneur d’accueillir pour cette cérémonie le colonel Pierre Pillebout, chef de corps du 503e régiment du Train.
Étaient également présents des porte-drapeaux, des représentants des anciens combattants, Gilles Donada, conseiller régional, Mireille Cellier, ancien Maire de Beaucaire et de nombreux élus municipaux.

Le colonel (e.r.) Gérard Sarrailh, coordinateur des cérémonies patriotiques, a rappelé les nombreux actes terroristes intervenus ces dernières années sur le sol Français.
À cette occasion, M. le Maire a déposé une gerbe, accompagné du colonel Pillebout et de Gilles Donada.

La cérémonie fut l’occasion de rendre hommage aux très nombreuses victimes du terrorisme islamiste. Une pensée fut également adressée à leurs proches.
Tout en rappelant que se souvenir est une chose mais que tout faire pour que le terrorisme islamiste ne puisse plus avoir prise sur notre territoire en est une autre qui doit concentrer les efforts de la société toute entière et bien sûr des responsables politiques.

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La Ville de Beaucaire a commémoré les 75 ans de sa libération

La Ville de Beaucaire a commémoré samedi 24 août le 75ème anniversaire de sa libération, en présence d’élus, des portes drapeaux, d’anciens combattants et de Beaucairois.
C’est en effet le 24 août 1944 que la ville a été libérée.
A cette occasion, Julien Sanchez, Maire de Beaucaire et conseiller régional, a prononcé un discours dans lequel il a rendu hommage à ceux qui se sont battus pour notre liberté (et notamment les Beaucairois) et a également insisté sur la nécessité de ne pas abandonner le combat pour la liberté face aux nombreuses menaces actuelles qui pèsent sur la France aujourd’hui.
Discours de M. le Maire :
 « Mesdames et Messieurs les élus, Messieurs les représentants des autorités civiles et militaires, Messieurs les porte-drapeaux, Mesdames et Messieurs les Déportés, Résistants et Anciens Combattants, Chers amis Beaucairoises et Beaucairois, Mesdames, Messieurs,
Nous sommes réunis aujourd’hui pour célébrer l’anniversaire d’un jour heureux pour notre Ville de Beaucaire, celui de sa libération.
Parce qu’ils se sont battus pour notre liberté, je voudrais que nous pensions à tous ceux qui ont libéré la France il y a 75 ans, à tous ceux (hommes et femmes) qui ont payé de leur vie leur engagement, à tous ceux qui ont été blessés au cours de cette terrible guerre et aussi à tous ceux qui ont été marqués à vie par ce qu’ils ont vu ou par la perte d’êtres chers. Je pense particulièrement bien sûr aux Beaucairois concernés.
Ce lieu où nous sommes réunis ajoute par son calme respectueux à l’émotion qui nous étreint tous, car ce passé encore très proche et les souvenirs qu’il évoque ne s’éteindront jamais.
Tous ces hommes courageux, épris d’idéal, combattants de la liberté ont offert leur vie pour que d’autres destins se prolongent. Car pour eux la France, cela voulait dire quelque chose.
Nous leur devons notre liberté aujourd’hui mais aussi reconnaissance et admiration éternelles. Ils ont par le sacrifice suprême de leur vie, démontré que la barbarie de quelques uns ne pouvait triompher de l’honneur de tous.
En ce jour anniversaire de la Libération de notre ville, je voudrais évoquer aussi l’actualité.
Car penser et célébrer ce qui s’est passé il y a 75 ans maintenant, ne doit pas nous empêcher de penser à ce qui se passe aujourd’hui et ne doit surtout pas non plus aboutir à ce que nous ayons des œillères et que nous nous taisions sur l’actualité qui est particulièrement fournie.
Il faut bien le dire, nos anciens, ceux qui se sont battus pour la Libération de la France, s’ils étaient encore aujourd’hui présents, ne reconnaîtraient sans doute pas la France.
A force de dire qu’il est interdit d’interdire, à force de dire qu’il n’y a pas de culture française, certains sont en effet en train de dissoudre progressivement ce qui fait la nation française, de désintégrer et de rendre honteuse l’identité française.
Il nous appartient à nous, Français, au contraire de valoriser notre identité, notre culture, de ne plus accepter le laisser aller, le laxisme, la repentance, les discours de haines anti français, afin de réaffirmer nos valeurs, nos spécificités, celles qui ont toujours fait la France, sa renommée à travers le Monde et dont nous devons être fiers.
Qu’a-t-on libéré il y a 75 ans ?
Ce qu’on a libéré, c’est la France, patrie charnelle, fière et libre avec ses richesses et ses spécificités.
Un pays agricole, un pays riche en paysages divers.
Un pays où l’on peut voir des joyaux patrimoniaux et culturels témoins d’une Histoire comme Notre Dame de Paris, le Mont Saint Michel, le Pont du Gard.
Un pays où l’on parle le français et où vivent de nombreuses langues régionales.
Un pays où les femmes sont libérées, disposent de leur corps.
Un pays où des millions de touristes viennent nous rendre visite chaque année, non pas pour venir voir des citoyens du monde, mais pour venir voir la France, la civilisation française, nos cathédrales, nos monuments, notre gastronomie, notre histoire, notre patrimoine, notre langue, notre mode de vie.

C’est ça qui a été libéré il y a 75 ans.
Et si notre pays a été libéré, c’est parce qu’il méritait de l’être pour que puisse vivre la France et le modèle Français auxquels nous sommes si attachés et dont nous sommes si fiers.
Comme hier, le patriotisme est important aujourd’hui. Lorsqu’on a le sentiment d’appartenir à la même communauté, la seule communauté devant exister sur le sol français, la communauté nationale, on doit s’entraider, se défendre, se protéger, empêcher les autres communautarismes de se développer. C’est notre devoir de citoyen, notre devoir de Français responsables, fiers et libres.
Nos valeurs françaises, nos spécificités, elles nous ont été léguées et ont été défendues chèrement par nos parents, nos grands-parents, et tous ceux qui étaient là ici avant nous et ont préparé notre arrivée. Ce fut le cas de tous ceux qui ont libéré la France il y a 75 ans.
Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins.
Alors n’acceptons pas qu’on nous enlève notre France, qu’on mette sur le même plan des cultures importées et notre culture traditionnelle. Elles ne seront jamais à mettre sur le même plan.
N’acceptons pas non plus le laxisme, les zones de non droit, les zones de non France.
N’acceptons pas la marchandisation du corps.
N’acceptons pas la régression et les atteintes aux libertés individuelles, l’insécurité, les atteintes aux libertés des femmes. La burka, le burkini aujourd’hui permis dans certains lieux de la République ne sont pas la culture française et ne sont pas la France.
N’acceptons pas non plus la montée de l’islamisme, mal de notre siècle, qui nous a déclaré la guerre, celle d’aujourd’hui, pas celle d’il y a 75 ans.
Nos aïeux ont libéré la France.
Vive Beaucaire libre ! Vive la France libre !
Et faisons en sorte que la France soit libre et fière encore aujourd’hui, dans les années et dans les décennies à venir. Cela, c’est à nous de nous en préoccuper d’abord puis de nous en occuper aussi. Je vous remercie. »

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Beaucaire a rendu hommage aux Harkis

La Ville de Beaucaire organisait, ce mardi 25 septembre à 17h, une cérémonie à l’occasion de la journée nationale d’hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives, en présence de son Maire Julien Sanchez, de Jean Pierre Fuster (1er adjoint et conseiller départemental), de Gilles Donada (adjoint à l’urbanisme et conseiller régional) et de nombreux élus municipaux de la ville et de Beaucairois attachés à l’histoire.

M. le Maire a, pour l’occasion, déposé une gerbe aux côtés d’une employée municipale, enfant de Harkis.

Dans son discours, Julien Sanchez a rappelé avec une émotion certaine ce qu’ont vécu les Harkis, ces français qui ont été méprisés et a souligné l’importance de cette journée d’hommage qui est la moindre des choses que l’Etat Français puisse faire après les avoir oubliés, méprisés et abandonnés. « Aujourd’hui je voudrais que nous pensions tous à eux, à ce qu’ils ont donné, à ce qu’ils ont subi » a t-il notamment indiqué.
Le Maire de Beaucaire est également revenu, dans son discours, sur la guerre d’Algérie et sur les bienfaits apportés par la France en Algérie.
Il a enfin rappelé que, pour les Harkis, comme pour l’ensemble de ceux qui ont connu cette guerre, le 19 mars 1962 n’est en aucun cas la fin de la guerre d’Algérie, raison pour laquelle il a débaptisé la rue du 19 mars 1962 de Beaucaire.

Il a également appelé à ce que la vérité soit enfin dite et rappelée dans les manuels scolaires sur l’Algérie Française, la guerre d’Algérie et le sort des pieds noirs et des Harkis.

 

La Ville de Beaucaire a commémoré le 74ème anniversaire de sa libération

La Ville de Beaucaire a commémoré vendredi dernier le 74ème anniversaire de sa libération, en présence d’élus, des portes drapeaux, d’anciens combattants et de Beaucairois.
C’est le 24 août 1944 que notre ville a été libérée, par les Beaucairois eux-mêmes dont Antoine Boyer, doyen du conseil municipal de Beaucaire, qui était présent pour cette cérémonie.
A cette occasion, Julien Sanchez, Maire de Beaucaire et conseiller régional, a prononcé un discours dans lequel il a insisté sur la nécessité de ne pas abandonner le combat pour la liberté face aux nombreuses menaces qui pèsent sur la France, notamment le terrorisme islamiste et la submersion migratoire.

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Beaucaire commémore l’Appel du 18 juin 1940

La cérémonie en l’honneur de la Journée nationale commémorative de l’appel historique du Général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi s’est déroulée au pied de la stèle du Général de Gaulle, située sur le quai du même nom.

Discours du Maire de Beaucaire :

« Beaucairoises, Beaucairois,

Le 18 juin 1940, alors que d’autres auraient souhaité passer un pacte avec l’ennemi, le Général de Gaulle lance courageusement un appel à la Résistance.

Aujourd’hui, ce n’est pas l’homme que nous commémorons (car beaucoup d’entre nous n’oublient pas et n’oublieront jamais ce qu’il a fait plus tard en Algérie).

Ce que nous commémorons aujourd’hui c’est l’appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940. Cet appel est un modèle pour nous tous.
Il montre qu’il ne doit jamais y avoir de fatalité.
Que tant qu’on a encore un souffle de vie, on peut et on doit se battre pour faire cesser l’ignoble et se battre dans l’intérêt de son pays.
Cela, nous devons et devrons toujours le garder à l’esprit car ce qui s’est passé à l’époque peut se reproduire sous une forme ou sous une autre tôt ou tard (et à vrai dire plutôt tôt que tard quand on regarde les attentats sanglants commis ces derniers mois sur notre sol au nom de l’idéologie islamiste). Oui, la liberté s’acquiert ou se conserve souvent de haute lutte.

Puisque c’est son jour, permettez-moi de paraphraser De Gaulle : « le combat national, ça ne se commémore pas, ça se vit ».

En ce jour de commémoration nationale du 18 juin, comment ne pas souligner le paradoxe de la situation.
Paradoxe d’une classe politicienne qui brandit les oriflammes des valeurs de résistance, adopte les mâles accents de la puissance (certains parleront de puissance Jupitérienne) et qui dans le même temps précipite le pays dans ce que l’auteur de l’Appel du 18 juin décrivait comme « la Pente » puis « la Chute ».
Un pays en voie de décomposition, en grave crise morale et identitaire, vaincu économiquement et qui n’est plus totalement maître de son destin mais est vassalisé dans un ensemble eurogermanique.
Encore en 2018, certains voudraient nous convaincre qu’il n’est pas d’autres voies que le fatalisme de la résignation, de la soumission et de la disparition.
Pourtant, comme l’histoire nous l’a enseigné [de Jehanne d’Arc au Général de Gaulle], les échafaudages politiques construits sur la capitulation n’ont pas vocation à durer.
Je crois en l’esprit français et je souhaite que nous soyons nombreux aujourd’hui à résister encore et toujours en menant les vrais combats d’aujourd’hui : ceux contre la dilution de notre identité nationale, l’abaissement des valeurs morales, le laxisme généralisé, la résignation, le combat politique contre l’afflux d’une immigration massive qui n’est pas issue de la même civilisation, engendrant évidemment un choc des cultures qui ne fait que commencer.

Pour que Vive la France : Qu’elle garde toujours à coeur l’esprit de résistance.

Ayons en ce jour une pensée pour tous ceux qui ont résisté à cette époque, pour ceux qui ont versé leur sang pour que nous puissions vivre, et pensons aussi aux résistants à la décadence et à la soumission d’aujourd’hui.

Je pense particulièrement au Gouvernement Autrichien qui a annoncé il y a 10 jours s’attaquer à l’islam politique en expulsant plusieurs dizaines d’imams radicaux et en fermant plusieurs mosquées radicales. Il serait bien que nos gouvernants ici soient inspirés par le gouvernement autrichien dans ce domaine.
Je pense aussi bien sûr au Gouvernement Italien qui a déclaré vouloir refuser tout bateau rempli de clandestins et fait ainsi œuvre de résistance dans le climat ambiant de lâcheté, de nullité politique et d’inconséquence qui caractérisent de nombreux pays européens dont la France qui laisse entrer sur notre sol sans frontière nationale depuis plusieurs années des centaines de milliers d’immigrés dont une partie (nous l’avons vu lors de récents attentats) constitue une menace pour notre pays.

Après l’appel du 18 juin 1940, il serait temps de lancer un second appel !
L’appel à suivre l’exemple des gouvernements courageux qui existent aujourd’hui en Europe et ailleurs dans le Monde, l’exemple de ceux qui défendent l’intérêt des leurs, leur identité, leurs traditions, leur souveraineté et leurs frontières.

Je vous remercie. »

Pour voir la vidéo du discours de Julien Sanchez cliquez ici

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Beaucaire rend hommage aux Morts pour la France pendant la Guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie

Ce mardi 5 décembre, la cérémonie de la Journée Nationale d’Hommage aux Morts pour la France pendant la Guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie a eu lieu au Monument aux Morts de Beaucaire en présence de Julien Sanchez et de nombreux élus municipaux.

Voici l’intégralité du discours prononcé par le maire de Beaucaire à cette occasion :

« Mesdames et Messieurs les élus, Messieurs les représentants des autorités civiles et militaires, Messieurs les porte-drapeaux, Mesdames et Messieurs les Déportés, Résistants et Anciens Combattants, Chers amis Beaucairoises et Beaucairois, Mesdames, Messieurs,

 

En tant que fils et petit-fils de pieds noirs, je suis particulièrement ému d’être ici aujourd’hui devant vous.

Les combats en Algérie Française, au Maroc et en Tunisie laissent des plaies particulièrement vives chez beaucoup de nos compatriotes, encore aujourd’hui.

Les nombreux morts, la cruauté particulière de ceux qui les ont tués, doivent nous empêcher à jamais d’oublier ces moments.

A une époque où nous donnons tout à des clandestins qui arrivent sur le sol Français en n’ayant aucun lien avec la France, il est important de rappeler dans quelles conditions ont été accueillis nos pieds noirs et les Harkis.

N’oublions jamais cela et rappelons que les Français et ceux qui se battent pour la France devraient pouvoir en France être traités mieux que quiconque. En France, nous devrions pouvoir aider les nôtres avant les autres.

 

Je pense aujourd’hui aux Français, aux pieds-noirs, aux Harkis, français par le sang versé, à qui je voudrais rendre un hommage particulier.

 

Ils ont en effet subi un vrai crime contre l’Humanité dans lequel le gouvernement français a eu des responsabilités écrasantes.

Les survivants et leurs familles, ont été parqués dans des camps de la honte dits camps de transit et de reclassement à leur arrivée en France, comme à Rivesaltes ou à Saint-Maurice-l’Ardoise.

 

Insalubrité, absence d’eau courante, déséquilibres alimentaires, superficie insuffisante face au nombre de personnes, conditions de vie déplorables entraînant dépression et parfois troubles psychologiques. C’était ça les camps où l’on parquait ces Harkis qui avaient choisi la France.

 

Ceux qui se sont intéressés à cette période, ceux qui l’ont vécue, ceux qui ont vu les photos de ces massacres, savent combien cette guerre a été particulièrement sale.

 

Un proverbe kabyle le dit bien « On ne meurt vraiment que lorsque plus personne ne pense à vous ».

Alors aujourd’hui je voudrais que nous pensions tous à eux, à ce qu’ils ont donné, à ce qu’ils ont subi.

Plus généralement penser à tous ceux morts pour la France pendant la Guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.

Nous ne vous oublions pas, vous qui avez été sacrifiés.

 

Aujourd’hui, la mode est à la repentance.

Nous qui avons tant souffert devrions nous excuser.

Jamais !

 

Le Président de la République que les Français ont élu a osé pendant sa campagne électorale s’en prendre aux pieds noirs.

J’ai honte pour cet ignorant.

 

Car quand je repense à mon grand-père, je n’ai vu aucune haine chez lui.
Il était en Algérie pour y travailler la terre, pour y mettre tout son cœur, toute son énergie. Sans haine pour les algériens. Sans haine pour personne.

 

Alors faire passer les pieds noirs pour des agresseurs, pour des salauds, c’est méconnaître l’histoire.

 

Concernant l’Algérie, je voudrais à nouveau rappeler combien l’apport de la France y a été essentiel.

– Nous y avons défriché, drainé, asséché et fertilisé un sol à l’abandon depuis des siècles. Nous y avons créé une agriculture prospère et exportatrice, alors qu’aujourd’hui l’Algérie doit importer des produits de la terre.

– Nous y avons construit des villes modernes, là où il n’y avait rien.

– Nous y avons créé une industrie métallurgique là où ne se trouvaient que des cailloux

– Nous y avons construit 12 grands barrages

– Nous y avons implanté un immense réseau de postes et de télécommunication, y avons développé l’hôtellerie et le tourisme, y avons créé une industrie chimique et développé le gaz et l’électricité

– Nous y avons installé un réseau ferroviaire considérable et 54000 kilomètres de routes (non compris les pistes)

– Nous y avons construit notamment 23 ports, 34 phares et 23 aéroports

– Nous y avons apporté aussi la médecine, les nombreux dispensaires et hôpitaux et avons permis aux 2 millions d’autochtones qu’ils étaient en 1872 d’avoir 9 millions de descendants en 1962

– Nous y avons éradiqué la peste, le choléra, la variole, le typhus et bien d’autres

– Nous y avons apporté un enseignement de qualité

Alors non, nous n’avons pas à rougir de ce qui s’est fait en Algérie car nous avons développé le pays et nous y avons apporté du bien.

Beaucoup d’Algériens ont d’ailleurs à l’époque regretté notre départ.

Face à tous nos bienfaits, nous nous souvenons pourtant tous de ce choix qui n’en était pas un et qui nous a été imposé : la valise ou le cercueil… Oui, si les pieds noirs n’avaient pas été chassés, l’Algérie ne serait pas aujourd’hui dans l’état désastreux dans lequel elle se trouve et la France et les Français n’ont pas à faire acte de repentance.

Penser à tous nos morts en Algérie AVANT COMME APRÈS le 19 mars.

C’est pour cela que la Ville de Beaucaire a débaptisé la rue du 19 mars 1962 pour la rebaptiser « rue du 5 juillet 1962 », sous-titrée « Massacre d’Oran, à nos morts », non pas pour insulter les combattants, bien au contraire, mais pour ne pas oublier tous ceux qui sont morts en Algérie après cette date du 19 mars.

Nous espérons que chacun l’a compris comme cela, même si chacun ne partageait pas ce choix à l’époque.

Plus que tout, par respect pour ceux qui sont tombés et par respect de notre Histoire, nous devons définitivement en finir avec une repentance qui n’a pas lieu d’être.

A nos frères, nos pères, nos grands-pères, nos amis. A nos morts en Algérie Française, au Maroc et en Tunisie.

Je vous remercie. »

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Beaucaire rend hommage aux morts pour la France en Indochine

Beaucaire a commémoré, ce jeudi 8 juin la journée nationale d’hommage aux morts pour la France en Indochine.
Après la lecture du message du ministre par Jean-Pierre Pérignon, Julien Sanchez, Maire de Beaucaire, a prononcé un discours puis déposé une gerbe aux côtés d’Antoine Boyer (conseiller municipal et Chevalier de la Légion d’Honneur) et des conseillers régionaux présents.

Beaucaire commémore dignement le 11 novembre

En ce 11 novembre 2016, 98 ans après l’Armistice de 1918, le Maire de Beaucaire et les élus municipaux ont rendu hommage aux morts pour la France et aux anciens combattants devant de nombreux Beaucairois rassemblés.

Un piquet d’honneur du 503e régiment du Train de Nîmes-Garons, la Police Municipale et Nationale, les Sapeurs-pompiers et les associations d’anciens combattants étaient présents.
Pour l’occasion, des élèves de l’école de la Moulinelle et du collège Elsa Triolet ont formé une chorale pour rendre hommage aux Morts pour la France.

Dans son discours, après avoir rappelé le bilan meurtrier de la 1re Guerre Mondiale, le Maire de Beaucaire a rappelé qu’il ne fallait jamais oublier ceux qui ont su se battre et résister pour nous offrir la paix, précisant que, hélas, la paix et la liberté ne sont pas la réalité pour beaucoup de citoyens dans le monde encore aujourd’hui. Julien Sanchez a notamment alerté sur les dangers de l’islamisme qui recrute y compris dans notre jeunesse et menace de nombreuses nations dont la France.
Le Maire de Beaucaire a souhaité rendre une nouvelle fois hommage aux policiers, pompiers, médecins, surveillants pénitentiaires et enseignants qui sont dans de nombreux endroits pris impunément pour cible et dont l’autorité est bafouée. Il a dénoncé le laxisme de la justice et affirmé qu’il faudra, le moment venu, réinverser ces valeurs et faire en sorte que les bons se rassurent et que les méchants tremblent.
Enfin, le Maire de Beaucaire a insisté sur la nécessité de consacrer un Budget plus important à notre Armée pour des moyens et des effectifs supplémentaires dans ce domaine fondamental.
Un dépôt de gerbes a été effectué par les associations patriotiques, les élus et par les enfants de l’école de la Moulinelle.

La Ville de Beaucaire rend hommage à nos compatriotes Harkis

La Ville de Beaucaire organisait, ce dimanche 25 septembre à 11h, une cérémonie à l’occasion de la journée nationale d’hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives, en présence des deux conseillers départementaux du canton, Sandrine Corbière et Jean-Pierre Fuster, de Gilles Donada, conseiller régional, d’Antoine Boyer, élu délégué aux cérémonies patriotiques et ancien Résistant, mais aussi de nombreux élus municipaux de la Ville et de Beaucairois attachés à l’histoire.
Julien Sanchez, Maire de Beaucaire, a déposé une gerbe aux côtés d’une employée municipale enfant de Harkis et des deux conseillers départementaux.

Dans son discours, le Maire a rappelé avec une émotion certaine ce qu’ont vécu les Harkis, ces français qui ont été méprisés et a souligné l’importance de cette journée d’hommage qui est la moindre des choses que l’Etat Français puisse faire après les avoir oubliés, méprisés et abandonnés. Penser à eux est notre devoir, pour que leur combat et leur patriotisme ne soit jamais oubliés.
Le Maire de Beaucaire est également revenu sur la Guerre d’Algérie et sur les bienfaits apportés par la France en Algérie.
Il a enfin rappelé que, pour les Harkis comme pour l’ensemble de ceux qui ont connu cette guerre, le 19 mars 1962 n’est en aucun cas la fin de la Guerre d’Algérie, raison pour laquelle il a débaptisé la rue du 19 mars 1962 de Beaucaire.
Alors que le Président de la République a fait des déclarations sur les Harkis, le Maire de Beaucaire a appelé l’Etat Français à agir pour protéger les sépultures juives, chrétiennes ou musulmanes de nos morts en Algérie.
Il a également appelé à ce que la vérité soit enfin dite et rappelée dans les manuels scolaires sur l’Algérie Française, la Guerre d’Algérie et le sort des pieds noirs et des Harkis.