Outrages au Maire et à son adjoint : L’enseignante de Beaucaire condamnée plus sévèrement en appel

La Ville de Beaucaire se félicite de la condamnation aggravée par la Cour d’Appel de Nîmes de Madame Sylvie Polinière, enseignante représentante CGT au conseil d’administration du lycée professionnel Paul Langevin de Beaucaire, déjà condamnée en première instance en mars 2016 pour outrage envers le Maire de Beaucaire et l’un de ses adjoints dans l’exercice de leurs fonctions.

A l’occasion d’un conseil d’administration en juin 2014, l’enseignante, après avoir refusé de saluer les élus de la municipalité de Beaucaire membres du conseil d’administration, les avait traités dans l’enceinte du conseil d’administration et donc dans l’enceinte de l’établissement scolaire de « membres d’un parti raciste et xénophobe » par la lecture d’un texte écrit et donc prémédité, expliquant pourquoi elle-même et ses collèges quitteraient le conseil d’administration et refuseraient d’y sièger après avoir lu ce texte.

Condamnée en première instance à 2000 euros de remboursement des frais de justice aux élus de Beaucaire, à 1 euro de dommages et intérêts à chaque partie civile et à 300 euros d’amende avec sursis, l’enseignante se voit condamnée en appel à 4000 euros de remboursement des frais de justice aux élus de Beaucaire, 1500 euros de dommages et intérêts à chaque partie civile et à 1500 euros d’amende ferme cette fois.

Les élus de Beaucaire, comme chaque élu de la République Française, méritent le respect lorsqu’ils viennent siéger le soir dans des instances, après leur journée de travail, dans l’exercice de leur mandat et pour l’intérêt général.

Cette décision de Justice rappelle simplement les principes fondamentaux dans une Démocratie.

La Ville de Beaucaire ne fera jamais d’amalgame entre la profession d’enseignant (qui est un des plus beaux métiers du monde, qui souffre beaucoup en ce moment) et ce comportement particulier que la justice vient d’apprécier à sa juste mesure.

La haine n’est pas du côté où certains le prétendent mais nul n’est au-dessus des lois.

On ne peut pas insulter, provoquer quelqu’un impunément, qui plus est dans le sanctuaire que constitue l’école qui n’est pas un lieu approprié pour faire de la politique et où les élus de la Ville siègent précisément pour être à l’écoute des besoins et des problèmes des élèves, des parents d’élèves, des enseignants et de l’administration.

La Ville de Beaucaire continuera à poursuivre systématiquement tout outrage ou insulte à l’encontre de ses élus qui représentent les Beaucairois, tout comme elle accorde et accordera systématiquement la protection fonctionnelle à ses employés insultés ou agressés dans l’exercice de leurs fonctions.