La course camarguaise est une tradition pour certains, un sport pour d’autres, dans lequel les participants, appelés raseteurs, tentent d’attraper des attributs primés fixés au frontal et aux cornes d’un bœuf appelé cocardier ou biòu (bœuf en provençal), mais auquel on confère parfois la dignité de taureau en l’appelant : taureau cocardier.
Il existe plusieurs catégories (ou niveau) avec les courses aux « As » qui regroupent les meilleurs raseteurs et les courses à « l’Avenir » qui regroupent les jeunes raseteurs.
Il s’agit d’une compétition où les gains sportifs (attributs) sont comptabilisés en vue d’un classement.
La Ville de Beaucaire est le « berceau » de cette tradition.
Le Muguet d’Or (au printemps), la Palme d’Or et la Palme d’Argent (en été) et le Trophée Marius Gardiol (à l’automne) sont les grands rendez-vous taurins de Beaucaire.
Ils sont organisés par la ville d’avril à octobre et se déroulent dans les Arènes municipales. Certains clubs taurins sont également organisateurs avec le soutien de la ville dans des catégories différentes.
La course camarguaise est reconnue comme sport par le Secrétariat d’État à la jeunesse et aux sports.
La course camarguaise est pratiquée dans une région qui s’étend bien au delà de la Camargue, des portes d’Avignon jusqu’à Montpellier, réunissant autour du delta du Rhône une partie du Languedoc, et de la Provence, selon une tradition qui remonte au Moyen Age.
Précision importante : les taureaux ne sont pas mis à mort.