Mise à jour à 12h00 :
Le Tribunal Administratif de Nîmes nous informe à l’instant avoir reçu en fin de matinée un mémoire en désistement de l’État dans la procédure engagée vendredi contre la Mairie de Beaucaire pour obtenir la réouverture des écoles publiques maternelles et élémentaires de la commune.
L’arrêté municipal du 6 mai reste donc en vigueur et les écoles publiques resteront fermées jusqu’au 3 juillet inclus.

La Ville de Beaucaire a reçu vendredi soir un avis d’audience pour une requête en référé en urgence de l’Etat à l’encontre de la commune. L’audience est fixée ‪ce lundi après-midi.
Le Maire y représentera la commune.

Avec ce référé, l’État souhaite faire annuler à compter du 8 juin l’arrêté municipal signé par M. le Maire le 6 mai dernier, fermant administrativement les écoles publiques maternelles et élémentaires jusqu’à la fin de l’année scolaire, et par conséquent, faire rouvrir les écoles « sans délai ».

La Ville de Beaucaire s’étonne de cette procédure alors même qu’elle a appris par la presse qu’un cas de COVID 19 vient d’être détecté dans une école maternelle privée de Beaucaire sur un enfant de 3 ans, entraînant la fermeture par cette institution de son école maternelle privée pour quelques jours.

Et ce d’autant plus que nous avons également appris par voie de presse que des foyers infectieux avaient aussi été découverts dans les Bouches-du-Rhône dans des exploitations agricoles où travaillent des ouvriers agricoles originaires d’Amérique Latine habitant dans le Gard et les Bouches-du- Rhône qui ont eux-mêmes des enfants en âge d’être scolarisés, obligeant visiblement l’ARS à prendre certaines mesures.

Afin de protéger les petits Beaucairois et les personnels, M. le Maire ira au Tribunal défendre la décision de la commune de ne pas rouvrir les écoles jusqu’au 3 juillet.

La Ville de Beaucaire réaffirmera à l’audience sa position consistant à estimer qu’une réouverture pour 4 semaines en demi groupes (soit 2 semaines d’école tout au plus par élève dans des conditions dégradées) est dans ces circonstances exceptionnelles (plusieurs cas de COVID signalés cette semaine dont un dans une école privée de la commune) prématurée et qu’il est préférable vu les circonstances de ne pas reprendre d’ici le 3 juillet, tout en finalisant activement la préparation de la rentrée de septembre en lien avec les personnels de l’Education Nationale et les services de la ville.