Finances / Gestion : Rigueur, ambition et promesses tenues
/0 Commentaires/ À la Une /par JulienSDans un contexte très contraint pour les finances des communes, depuis 2014, l’équipe municipale et les services communaux s’efforcent de maîtriser les dépenses, d’assurer une gestion saine des deniers publics tout en maintenant un service public de qualité.
A Beaucaire, le Maire, Julien SANCHEZ, a d’ailleurs décidé, dès son élection, de ne pas avoir d’adjoint aux finances afin de maîtriser lui-même cette charge importante, de voir et de valider chaque bon de commande, chaque facture.
Une baisse des impôts locaux
Dans son programme pour les élections municipales en 2014, Julien SANCHEZ avait promis un gel des taux de la fiscalité communale.
Avec son équipe, il est allé plus loin et, malgré les baisses importantes de dotations de l’État aux communes (qui n’étaient pas prévues en 2014), il a même baissé les 3 taux locaux d’imposition en 2014, en 2015, en 2016, et en 2017.
A l’inverse, le conseil départemental du Gard, lui, a fortement augmenté sa fiscalité (la taxe foncière) de 10% en 2016. Seuls les élus du canton de Beaucaire (Jean Pierre FUSTER et Sandrine CORBIERE) et de Vauvert (Nicolas MEIZONNET et Béatrice PRUVOT) ont voté contre cette augmentation.
L’équipe municipale a là aussi largement respecté son engagement de campagne !
Un plan de désendettement
respecté !
Le plan de désendettement de la commune présenté par M. le Maire en 2016 est respecté, preuve d’une gestion stricte des deniers publics. Au 1er janvier 2020, la commune sera moins endettée qu’au moment de l’élection du Maire.
Cette année encore, la municipalité va désendetter la ville de près de 1,8 million d’euros.
Depuis 2014 : Une baisse de 16,89%* des effectifs.
Objectif : priorité aux investissements !
Une baisse des dépenses de personnel
A l’arrivée de la nouvelle équipe municipale en 2014, la situation de la commune était préoccupante du point de vue des dépenses. Le précédent Maire avait en 6 ans fait augmenter de 3 millions d’euros annuels la masse salariale, la faisant passer de 9 millions par an environ sous Mireille Cellier (Maire jusqu’en 2008) à 12 millions d’euros par an environ à la fin de son mandat en 2014. Le Maire sortant avait en effet titularisé 109 agents en 6 ans, 109 fonctionnaires titulaires jusqu’à leur retraite.
Quand on connaît le budget annuel d’une commune comme Beaucaire, c’est de la folie car ces 3 millions d’euros auraient pu servir chaque année à investir. Sur 6 ans, ce sont ainsi 18 millions d’euros d’investissement en moins à cause de la gestion irresponsable passée.
La philosophie du Maire actuel et de son équipe a donc été de diminuer précisément au maximum les dépenses de gestion courante pour mettre cet argent prioritairement sur les investissements, les équipements utiles et essentiels à Beaucaire (qui accusait un très grand retard en la matière).
Ainsi, la masse salariale a été diminuée malgré le peu de marge qu’un Maire a en la matière lorsque les effectifs sont constitués en majeure partie de titulaires de la fonction publique.
La municipalité a même pu maîtriser la masse salariale malgré les réformes gouvernementales visant par exemple à augmenter le point d’indice des fonctionnaires qui sont venues ajouter de nouvelles dépenses importantes. Un véritable tour de force !
L’augmentation de l’auto-financement !
Grâce à une gestion saine, l’auto-financement (la capacité d’investir sans emprunter, est passée de 1,8 million d’euros en 2013 à 2,9 millions d’euros en 2018 !)
L’élaboration d’un véritable plan pluriannuel des investissements
Inexistant sous la précédente municipalité, l’équipe en place, en toute transparence, publie chaque année un plan pluriannuel des investissements permettant à chacun de connaître les axes prioritaires. Une vision sur le moyen et le long terme essentielle pour bien gérer l’argent des Beaucairois.
Dépenser moins en fonctionnement, pour investir davantage !
La baisse des charges à caractère général et des dépenses de personnel permet de prioriser les investissements.
Des économies
C’est son « dada » et c’est la consigne qu’il donne à chaque élu et chaque service : faire des économies sur les dépenses de fonctionnement ! C’est ainsi que M. le Maire a réalisé de nombreuses économies avec la fin des dépenses démesurées pour les corridas, la négociation d’un nouveau contrat de location de photocopieurs (faisant économiser plus de 50 000€ chaque année), la passation d’un nouveau marché de téléphonie avec des prix nettement inférieurs,…
La fin des invitations distribuées à gogo
Alors qu’auparavant certains avaient la fâcheuse habitude de distribuer des invitations en grand nombre pour des manifestations payantes, cette mauvaise habitude a été abolie en 2014. M. le Maire lui-même paye sa place quand il va aux Arènes par exemple ! C’est la moindre des choses.
Un retour aux 1607 heures
Dénoncé très justement par la chambre régionale des comptes, le fait que les agents municipaux ne travaillaient pas pour le nombre d’heures qu’ils étaient payés ne pouvait pas continuer. Depuis 2016, les agents font leurs heures et sont les premiers à trouver cela normal. Seul un syndicat s’entête à vouloir attaquer cette décision en justice.
Une suppression des dispositifs illégaux de congés et de cumuls d’indemnités
Un certain nombre de dysfonctionnements avait été pointé par la chambre régionale des comptes sous la précédente municipalité. La municipalité a remis des règles.
Pas de prime pour les absents
Le conseil municipal a voté un principe de diminution de la prime de fin d’année en fonction du nombre de jours d’absence des agents (avec certaines exceptions évidemment : longues maladies, hospitalisations,…) alors qu’auparavant, un agent absent toute l’année pouvait malgré tout percevoir sa prime de fin d’année. Ce nouveau système a remis à l’honneur les agents présents.