Découvrez le discours de Julien Sanchez à la cérémonie du 73e anniversaire de la Libération de la ville de Beaucaire, prononcé le 24 août 2017 :
« Mesdames et Messieurs les élus, Messieurs les représentants des autorités civiles et militaires, Messieurs les porte-drapeaux, Mesdames et Messieurs les Déportés, Résistants et Anciens Combattants, Chers amis Beaucairoises et Beaucairois, Mesdames, Messieurs,
Nous sommes réunis aujourd’hui pour célébrer l’anniversaire d’un jour heureux pour notre Ville de Beaucaire, celui de sa libération.
« Liberté, égalité, fraternité », telle est la devise de notre pays.
Et en ce jour anniversaire de la Libération de notre ville, je voudrais m’arrêter sur chacun des termes de notre devise mais aussi sur l’actualité.
Car penser et célébrer ce qui s’est passé il y a 73 ans maintenant, ne doit pas nous empêcher de penser à ce qui se passe aujourd’hui et ne doit surtout pas non plus faire en sorte que nous ayons des oeillères et que nous nous taisions sur l’actualité qui est particulièrement fournie.
La liberté d’abord. La liberté, c’est le jour où nous la perdons que nous nous rendons compte qu’il s’agit d’un bien précieux, pour lequel il faut parfois lutter (pour le conserver ou le reconquérir). On le voit beaucoup en ce moment.
Dans de nombreux pays en effet, les femmes sont considérées comme des objets, ne disposant pas de leur corps, dans d’autres, les minorités ethniques ou religieuses sont pourchassées et cela il ne faut pas le taire ni l’oublier car c’est aussi la vérité qui nous rendra libres.
La liberté par exemple, elle n’existe pas pour les Chrétiens en Orient et dans de nombreux pays, il faut le dire et le rappeler aujourd’hui encore.
La liberté, enfin, elle existe de moins en moins dans notre propre pays. Ainsi, la France est l’un des pays membres du Conseil de l’Europe parmi les plus épinglés pour ses entraves à la liberté d’expression, beaucoup de Français n’osant plus appeler un chat un chat de peur de franchir la ligne jaune d’un tabou ou d’être accusé de je ne sais quoi par des associations politisées et grassement subventionnées, prêtes à tout pour faire parler d’elles.
Une loi récente dite de moralisation voudrait même empêcher les élus de s’exprimer. Un pas de plus vers l’absence de liberté d’expression qui peut aboutir au pire car taire les problèmes ce n’est pas la meilleure façon de les résoudre.
Le recul des libertés individuelles est également déplorable, d’autant plus déplorable qu’il est apparemment toléré par l’Etat qui, plutôt que d’agir fermement contre l’insécurité et les incivilités, laisse le laxisme s’instaurer, laxisme qui pousse beaucoup de Français aujourd’hui à ne plus oser sortir dans certains quartiers ou à ne plus sortir tout court la nuit tombée, qui pousse aussi par exemple de nombreuses personnes à ne plus porter de chaînes autour du cou.
A force de dire qu’il est interdit d’interdire, certains ont fini par tout laisser faire et nous commençons à tous payer le prix de leur faiblesse.
Pour autant, « Liberté, égalité, fraternité », est toujours notre devise, aujourd’hui détournée par tant de personnes sur notre sol.
A en croire ces personnes, la liberté devrait autoriser certains à nous imposer leur foi, leurs revendications communautaristes, comme on le voit de plus en plus aujourd’hui, hier avec la burka, récemment avec le burkini. Et puis avec des lieux interdits ou à l’inverse réservés aux femmes, comme au temps de la ségrégation. Où sont donc passés les défenseurs des droits des femmes ? Les opposants à l’apartheid ?
Après la liberté, l’égalité. A en croire ces personnes toujours, l’égalité devrait donner à chacun les mêmes droits mais pas les mêmes devoirs. L’égalité ne s’entend en effet pour elles que pour s’arroger tous les droits.
Ainsi, certains devraient avoir le droit d’importuner leurs voisins en faisant du bruit chaque nuit. Les honnêtes gens devraient eux se taire et laisser les autres libres de les gêner, de leur nuire continuellement. Ce serait ça l’égalité et la liberté selon eux.
La fraternité, enfin, toujours pour ces personnes, devrait nous imposer d’accueillir aujourd’hui sur notre sol des chevaux de troie dont certains djihadistes se cachant parmi les clandestins dont certains ont déjà commis il y a quelques semaines des attentats sur le sol Français, ici, en France, pays pourtant libéré il y a 73 ans, mais dans lequel une autre forme d’occupation est actuellement en cours.
Une occupation qui tue avec des camions, avec des couteaux.
Ce ne sont pas les mêmes méthodes qu’en 1939/1945, certes, mais cela donne quand même aussi des morts français aujourd’hui et mon devoir d’élu c’est de le dire.
Si « liberté, égalité, fraternité » est bien la devise de la France, il convient de l’expliquer, de réaffirmer son vrai sens.
D’abord, la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.
Ensuite, l’égalité c’est l’égalité des droits mais aussi et surtout l’égalité des devoirs.
Et enfin, la fraternité, le vivre ensemble ne doivent pas consister pour les Français à tendre continuellement l’autre joue et à laisser entrer sur leur territoire des personnes à risque. Nous ne devons pas non plus leur donner plus de droits qu’à nos propres citoyens. Je rappelle que beaucoup de personnes âgées ne peuvent plus aujourd’hui se soigner les dents ou les yeux car elles n’en ont plus les moyens. Beaucoup de nos anciens aussi vivent dans des logements insalubres, sans oser se plaindre car, eux, n’ont pas été habitués comme cela.
Pendant ce temps, en prison, certains fument de l’herbe, la chicha, ont des téléphones portables et toutes commodités pour narguer leurs victimes.
Nos anciens, ceux qui se sont battus pour la Libération de la France, s’ils étaient encore aujourd’hui présents, ne reconnaîtraient sans doute pas la France. Il nous appartient à nous, jeunes générations de Français, de reconquérir aujourd’hui notre pays face au laisser aller, face au laxisme, face à la repentance, face aux discours de haines anti français, afin d’y réaffirmer nos valeurs, nos spécificités, celles qui ont toujours fait la France et dont nous devons être fiers.
Quand je suis en France, je suis heureux d’être dans un pays agricole, aux plus de 1500 fromages, un pays riche en paysages divers, heureux de voir Notre Dame de Paris, le Mont Saint Michel, le Pont du Gard, d’entendre parler français, d’entendre nos langues régionales, de voir un pays où les femmes sont libérées, disposent de leur corps, je suis fier de voir que des millions de touristes viennent nous rendre visite chaque année, non pas pour venir voir des citoyens du monde, mais pour venir voir la France, la civilisation française, nos cathédrales, nos monuments, notre gastronomie, notre histoire, notre patrimoine, notre langue, notre mode de vie. Je suis heureux d’être en France et ça tombe bien car, comme vous, j’ai le bonheur et la fierté que ce soit mon pays.
Le patriotisme est important aujourd’hui car lorsqu’on a le sentiment d’appartenir à la même communauté, la seule communauté devant exister sur le sol français, la communauté nationale, on s’entraide, on se défend, on se protège, on empêche les autres communautarismes de se développer. C’est notre devoir de citoyen, notre devoir de Français responsables, fiers et libres.
Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins.
Nos valeurs françaises, nos spécificités, elles nous ont été léguées et ont été défendues chèrement par nos parents, nos grands-parents, et tous ceux qui étaient là ici avant nous et ont préparé notre arrivée.
Ce fut le cas de tous ceux qui ont libéré la France il y a 73 ans. Parce qu’ils se sont battus pour notre liberté, je voudrais que nous pensions à toutes celles et à tous ceux qui ont payé de leur vie leur engagement, à toutes celles et à tous ceux qui ont été blessés au cours de cette terrible guerre et aussi à toutes celles et à tous ceux qui ont été marqués à vie par ce qu’ils ont vu ou par la perte d’êtres chers. Je pense particulièrement bien sûr aux Beaucairois concernés.
Ce lieu où nous sommes réunis ajoute par son calme respectueux à l’émotion qui nous étreint tous, car ce passé encore très proche et les souvenirs qu’il évoque ne s’éteindront jamais.
Tous ces hommes courageux, épris d’idéal, combattants de la liberté ont offert leur vie pour que d’autres destins se prolongent. Nous leur devons cette liberté mais aussi reconnaissance et admiration éternelles. Ils ont par le sacrifice suprême de leur vie, démontré que la barbarie de quelques uns ne pouvait triompher de l’honneur de tous.
Cela, nous ne devons jamais l’oublier et nous devons aussi détecter, repérer AUJOURD’HUI ceux qui, sous couvert de prétendre défendre la liberté, l’égalité et la fraternité veulent en fait nous imposer la ségrégation hommes/femmes, la charia, la haine anti français, les nuisances continuelles, les atteintes au modèle français et qui voudraient que nous tendions l’autre joue dans notre propre pays.
Merci à nos parents, à nos grands-parents, nos arrières-grands-parents, nos frères, nos sœurs, nos oncles, nos tantes, à tous ceux qui ont su résister pour nous offrir la liberté. Merci à nos alliés qui se sont battus pour notre liberté.
Et merci à vous d’être là aujourd’hui pour eux et pour ne jamais oublier.
Et je l’espère pour veiller à ce que notre France soit toujours défendue face aux nombreuses atteintes visant aujourd’hui sa cohésion.
Vive Beaucaire libre ! Vive la France libre !
Et faisons en sorte que les bonnes décisions soient prises pour que notre pays soit aujourd’hui libéré à 100% de ses cancers actuels. »
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