[ CÉRÉMONIE DU 8 MAI 1945 ]
De nombreux Beaucairois étaient au rendez-vous au cimetière de la route de Saint-Gilles ce mercredi 8 mai 2019 pour commémorer l’anniversaire de la victoire des alliées sur l’Allemagne nazie et la fin de la seconde guerre mondiale en présence notamment des représentants des autorités civiles et militaires (dont un piquet d’honneur du 503e régiment du Train de Nîmes-Garons mené par le Colonel Laurent Grebil), des porte-drapeaux et anciens combattants, des élèves du Lycée professionnel Emmanuel d’Alzon suivants une préparation militaire, et d’élus municipaux, départementaux et régionaux.
Un moment traditionnellement très fort en émotions permettant de repenser à tous nos morts et nos blessés victimes de la barbarie d’un régime totalitaire, mais aussi à tous ceux marqués à vie par ce qu’ils ont vu ou tout simplement par la perte d’êtres chers.
Avant la cérémonie, Julien Sanchez, Maire de Beaucaire, Mireille Cellier, ancien Maire de Beaucaire, Jean-Pierre Fuster, 1er adjoint au Maire et conseiller départemental du canton de Beaucaire et le Colonel Laurent Grebil sont allés fleurir et se recueillir sur la tombe des Belges.
Le Colonel (ER) Gérard Sarrailh s’est tout d’abord exprimé au nom de l’Union fédérale des Anciens Combattants en rappelant l’histoire de cette date importante et en présentant le déroulé de la cérémonie.
Après la montée des couleurs, une remise de décoration a eu lieu par le Colonel Laurent Grebil. Les médailles militaires ont été remises à deux frères, Messieurs Raymond et Emmanuel Guardiola pour leur comportement et leur courage lors de la Guerre d’Algérie.
Le discours du secrétaire d’État aux anciens combattants a été lu par Jean-Pierre Pérignon. Gaston Py a quant à lui procédé à la lecture de l’ordre du jour n°9 du Général de Lattre de Tassigny.
Dans son discours, le Maire a rendu hommage « à tous ceux qui ont offert leur vie pour que d’autres destins se prolongent », soulignant que nous leur devions « cette liberté mais aussi reconnaissance et admiration éternelle ».
Fermeté et discours de vérité du Maire
Le premier magistrat a exigé de l’État des actes de fermeté, rappelant que de jeunes français vont mener le jihad à l’étranger et qu’il faut mettre hors d’état de nuire les plus de 11 000 fichés S présents sur notre sol : « Lorsque ces jeunes français qui vont mener le jihad sont condamnés à mort par la justice des pays concernés, il ne faut pas les sauver mais laisser la justice de ces pays, moins laxistes, passer ».
« Il faut aussi que les élus locaux puissent savoir qui est fiché S dans leurs communes. Agir pour éviter sur notre sol les zones de non droit où policiers, pompiers sont aujourd’hui pris pour cible » a ajouté Julien Sanchez.
Dans son discours, le Maire de Beaucaire a pointé le danger que représente le laxisme : « C’est aussi cela le rôle des responsables politiques, et je me devais de le rappeler ici […] le laxisme est aujourd’hui porteur de graves dangers et parmi eux le sentiment d’impunité qui crée crimes, délits et frustrations ».
Renforcer le lien Armée-Nation
Alors que des militaires, associés aux forces de l’ordre dans le cadre du plan Vigipirate-sentinelle, se font actuellement agresser dans les rues de notre pays, le Maire de Beaucaire a affirmé qu’il était nécessaire de renforcer le lien Armée-Nation qui a en partie disparu avec la suppression du service national.
Il s’est félicité qu’aujourd’hui encore, de jeunes français de toutes origines sociales, décident de consacrer une partie de leur temps à la défense de la patrie et de ses valeurs en servant dans la réserve opérationnelle, prenant l’exemple des militaires présents composant le piquet d’honneur du 503e Régiment du Train.
Enfin, il a conclu son discours en émettant un vœu : « J’aimerais que nos dirigeants donnent à l’Armée Française les moyens d’être une Armée indépendante, digne d’une grande puissance, capable de défendre par elle-même ses intérêts et de garantir sa sécurité ».
La cérémonie s’est conclue par le dépôt des gerbes au monument aux morts.
Officiels, civils et militaires se sont ensuite retrouvés pour partager le verre de l’amitié. À cette occasion, deux porte-drapeaux, membres de l’UNC, se sont vus remettre par M. le Maire une insigne en récompense de leur fidélité : M. Jean-Pierre Silvain (pour plus de 10 ans en tant que porte-drapeau) et M.Claude Ferlando (pour plus de 3 ans en tant que porte drapeau).
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