Documentaire militant de France 3 Occitanie : La ville de Beaucaire adresse une plainte au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel
La Ville de Beaucaire apprend par hasard qu’un documentaire militant hostile à la municipalité réélue démocratiquement dès le premier tour des élections municipales par les habitants souverains de Beaucaire va être diffusé par une chaîne de télévision du service public.
Cette chaîne a même coproduit ledit documentaire militant, ce que France 3 Occitanie ne fait pas dans des communes d’autres tendances politiques. On se demande bien pourquoi ?
De plus, la municipalité n’a jamais été interrogée dans le cadre de ce documentaire qui n’est donc pas un documentaire mais volontairement un outil de propagande politique partial et à sens unique.
Pourtant, la jurisprudence constante impose aux médias de laisser la parole à chacune des parties.
Raison pour laquelle la Ville de Beaucaire a d’ores et déjà saisi le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et déposé plainte aujourd’hui auprès du CSA pour que soient rappelées à France 3 Occitanie les règles qui s’appliquent à cette chaîne comme à toute chaîne et afin de demander des sanctions à son encontre.
On notera par ailleurs que la réalisatrice du film n’en est pas à son coup d’essai. Elle a déjà en effet commis un premier documentaire intitulé « Identités voilées », un documentaire appelé « Voyage en Beurgeoisie » et un documentaire sur « Le Jihad au féminin ».
On imagine bien sa neutralité bienveillante…
En découvrant la bande annonce de ce document de propagande petit bourgeois caricatural, on peut se demander s’il n’est pas en fait une forme de psychothérapie pour opposants politiques en déshérence.
Une psychothérapie dont le coût est supérieur à 40 000 euros tout de même, en partie financé par l’argent public donc, pour cracher sur une municipalité en raison de son étiquette politique, la caricaturer et désinformer sans lui donner la parole et tenter d’atteindre à travers elle une candidate à l’élection présidentielle dont Julien Sanchez est par ailleurs le porte-parole.
A ceux qui doutent du parti pris idéologique du film, sachez qu’avant de changer de titre très récemment pour s’appeler « Beaucaire, ville française », celui-ci devait initialement s’appeler « Beaucaire, laboratoire de la haine ».
C’est d’ailleurs sous ce titre que ses auteurs ont demandé des subventions au Centre National du cinéma et de l’image animée et au conseil régional d’Occitanie.
On notera que le CNC a attribué le 15 janvier 2021 la somme de 25 000 euros pour « Beaucaire, laboratoire de la haine ».
Concernant le conseil régional, une subvention avait aussi été accordée à hauteur de 80% (32 000 euros) par Carole Delga et sa majorité, réunis en juillet 2021. Alertée par les élus du Groupe RN sur un risque de nouvelle plainte pour discrimination de la part de la commune de Beaucaire pouvant cette fois entraîner l’inéligibilité de Carole Delga notamment en raison du titre de « l’œuvre » stigmatisant une commune de sa propre région, la Présidente du conseil régional n’avait finalement pas transmis au contrôle de légalité la délibération pourtant votée par les élus (avec vote contre du groupe RN et abstention des élus de la droite et du centre) puis les auteurs avaient ensuite retiré leur demande de subvention.
Réélue avec 60% des voix des Beaucairois au premier tour, la majorité municipale de Beaucaire (qui emmerde France 3 Occitanie) invite ces journalistes militants à aller jusqu’au bout de leurs idées en venant se présenter aux élections à Beaucaire en 2026 afin que les Beaucairois (qui ne sont pas des enfants et savent pour qui ils votent et revotent) leur infligent la sévère correction déontologique et démocratique qu’ils méritent.
Mais il est vrai qu’il est moins confortable d’assumer son militantisme devant des électeurs patriotes peu réceptifs à la propagande anti France de journalistes petits bourgeois coupés des réalités que de financer (en partie avec de l’argent public) un film propagande visant à salir dans notre région l’image d’une commune sans respect du contradictoire au mépris des règles du CSA.
Pour la gauche audiovisuelle, les années passent, les méthodes restent.