La taxe d’inhumation a été créée à Beaucaire en 1993. Elle est applicable à toutes les inhumations pratiquées dans un cimetière de la commune.
Collectée par les sociétés de pompes funèbres auprès des familles, elle revient à la commune et sert à participer à l’entretien des cimetières et de leurs accès.
Jusqu’alors d’un montant de 110 €, le Maire a décidé de la réduire de 20€ (soit plus de 18%) en la fixant à 90 € à compter du 1er juillet 2018. Cette baisse a été actée lors du conseil municipal du 19 avril 2018.
A son élection en 2014, le Maire de Beaucaire a souhaité petit à petit « éplucher » l’ensemble des contrats qui liaient la ville à des prestataires et fournisseurs. Rapidement, il s’est intéressé au contrat signé par la précédente municipalité pour la location des photocopieurs de la Mairie.
Un contrat ahurissant de par son coût exorbitant (deux fois plus cher que le nouveau contrat de la Mairie avec un autre prestataire, souscrit par l’actuelle municipalité), mais aussi par le fait qu’aucune procédure réglementaire en terme de marchés publics n’a été respectée. Par ailleurs, le signataire du contrat avec la société Canon était un élu non habilité à signer un tel contrat.
Dès 2015, Julien Sanchez a donc naturellement informé la société Canon France de la résiliation du contrat conclu par l’ancienne municipalité en 2013. A la suite de cette résiliation la société Canon France a attaqué la commune au Tribunal Administratif, réclamant près de 380 000 euros à la ville.
Par jugement en date du 19 avril 2018, la requête de la société Canon France a été rejetée par le tribunal administratif de Nîmes.
Le Maire de Beaucaire se félicite de cette première victoire dans cette affaire et réaffirme que dans un souci de bonne gestion des deniers publics, de réduction des coûts pour le contribuable, de transparence économique et de respect des règles posées par le code des marchés publics, il ira jusqu’au bout dans la défense des intérêts des Beaucairois.
Dans cette affaire dite « des photocopieurs », une procédure pénale contre des élus de l’ancienne municipalité est également en cours, pour le non-respect des lois relatives aux marchés publics.
Les écoles sont une priorité pour la municipalité. Trouvées en mauvais état à son élection (du fait d’un manque d’investissements de précédentes municipalités dans ce domaine), et malgré les faibles moyens d’une commune de 16 200 habitants, le Maire de Beaucaire, Julien Sanchez, a décidé de prendre les choses en mains. Avec son adjointe aux affaires scolaires Chantal Sarrailh, les deux conseillers départementaux du canton, des élus de la majorité et les services de la ville, il a travaillé à un état des lieux des 11 écoles de la commune et à un grand plan pluriannuel d’investissement.
Ainsi, en dehors des travaux d’entretien et d’amélioration importants (qui n’ont pas été faits au fur et à mesure pendant des années – 200 000 euros de travaux de façades votés par la majorité municipale pour 2018 et 200 000 euros de travaux de toitures votés cette année également par la majorité), le Maire a acté deux gros projets de réhabilitation et d’extension : l’un pour l’école Nationale, l’autre pour le groupe scolaire Garrigues Planes.
Deux gros projets à 5 millions d’euros chacun. Des montants très importants pour une commune de la taille de Beaucaire mais nécessaires pour lesquels le Maire a sollicité le Préfet du Gard pour un accompagnement de l’Etat. Ce mardi 18 avril, Didier Lauga (Préfet du Gard), a répondu à l’invitation du 1er magistrat de la ville pour visiter les deux écoles pour lesquelles des subventions ont été et seront sollicitées.
Accompagné de Laurent Noé (directeur académique de l’éducation nationale du Gard), de Laurent Escande (inspecteur de l’éducation nationale), de Lydia Vautier (directrice adjointe de la direction départementale des territoires et de la mer), de Monique Feger (déléguée du Préfet à Beaucaire) et de Frédéric Barnoin (chef du bureau du développement territorial), Didier Lauga a commencé sa visite par l’école Garrigues Planes.
La Maire lui a présenté l’établissement et le projet, consistant à créer un nouveau bâtiment pour l’école maternelle et un nouveau restaurant scolaire puis à réhabiliter le bâtiment existant pour l’école élémentaire. Un projet important pour cette école afin d’augmenter la capacité d’accueil, l’établissement étant saturé et Beaucaire étant en plein développement démographique, notamment grâce à la réalisation de nouveaux lotissements attractifs.
Le Préfet a pu se rendre ainsi compte du vieillissement de ce groupe scolaire et de la nécessité d’effectuer d’importants travaux. Un constat que lui ont par ailleurs confirmé deux institutrices présentes en ces vacances scolaires (pour effectuer des remises à niveau de quelques élèves).
L’ensemble de la délégation a ensuite pu se rendre à l’école Nationale, située au cœur du centre-ville. Elle est l’une des trois écoles de ce quartier dit prioritaire au titre des contrats de ville. Julien Sanchez a pu y présenter là aussi le projet de la municipalité (consistant également à une réhabilitation doublée d’une extension), toujours pour des raisons de croissance démographique, notamment avec la construction du futur quartier Sud Canal (grand projet de la municipalité), qui commencera en 2019. Le Préfet du Gard y a découvert une structure très vieillissante et s’est demandé pourquoi personne n’avait jusqu’ici lancé une réhabilitation avant le Maire actuel.
Après la visite de cette deuxième école, le Préfet et sa délégation ont été reçus par le Maire dans son bureau en l’Hôtel de Ville pour parler du financement des travaux des deux écoles dont les travaux débuteront l’année prochaine. A la sortie de cette réunion, le Maire et le Préfet se sont exprimés devant la presse, en salle des mariages. Julien Sanchez a ainsi remercié le Préfet pour son écoute. Didier Lauga a quant à lui remercié le Maire pour son accueil, salué l’action dynamique de la municipalité (tant sur les écoles, que sur la sécurité et de nombreux autres sujets), et annoncé qu’il s’engageait « ici, à subventionner en 2019 les travaux des deux écoles », estimant que ces deux projets étaient bien menés et sont indispensables. Une très bonne nouvelle pour la municipalité, qui voit ses choix confortés et appuyés par le représentant de l’Etat dans le Gard qui privilégie en cela l’intérêt général.
Ce mardi 10 avril 2018, les enfants de CM2 de l’école primaire de La Moulinelle ont bénéficié d’une sensibilisation à la sécurité routière.
Chantal Sarrailh, adjointe au Maire déléguée aux affaires scolaires était présente auprès des élèves et des deux intervenants de la Police Municipale de Beaucaire : Laurent Colombeau (chef de la Police Municipale) et Lise Framby (Agent de la Police Municipale et monitrice responsable de la prévention routière).
Les agents de la Ville participent actuellement à une tournée de prévention routière auprès des 7 classes de CM2 de Beaucaire afin d’apprendre les règles primordiales de sécurité et notamment à vélo à nos jeunes Beaucairois.
Pour cela, après une première partie théorique, puis une deuxième sous forme de questions illustrées, les élèves ont, en début d’après-midi, bénéficié d’une partie pratique. La Base Nautique Municipale a pour l’occasion été transformée en parcours routier afin de permettre aux élèves de mettre en pratique la théorie apprise le matin (respect du matériel, comportement à adopter que l’on soit cycliste ou piéton vis à vis des véhicules,…).
Indispensable pour sensibiliser et préparer les conducteurs de demain, cette journée (qui a lieu tous les ans) permet au plus assidu de sa classe de participer à la grande finale départementale à Nîmes (cette année le 13 juin) qui offre aux vainqueurs de nombreux lots tels que des vélos, des casques…
La Mairie de Beaucaire, qui a à cœur de sensibiliser nos jeunes sur cette thématique, aura le plaisir de présenter au concours départemental 7 élèves de classes de CM2.
Un rassemblement était organisé à midi dans la cour de l’Hôtel de Ville, ce mercredi 28 mars 2018, à l’occasion du deuil national suite à la terrible attaque terroriste survenue dans notre région.
Le Maire, de nombreux élus, les agents municipaux et des habitants, se sont réunis à cette occasion.
Julien Sanchez, préalablement à la minute de silence qui a été observée, a rendu hommage aux nombreux morts du terrorisme islamiste dont font partie les victimes de l’Aude.
Il a par ailleurs salué le courage et l’héroïsme d’Arnaud Beltrame, ce gendarme qui a donné sa vie pour en sauver d’autres lors de l’attaque dans le supermarché de Trèbes la semaine dernière.
Après avoir relevé que les attaques terroristes visaient maintenant aussi bien les grandes villes que les villages et pouvaient désormais frapper n’importe où, même dans un supermarché où l’on fait ses courses, le Maire de Beaucaire en a appelé dans une brève allocution au sursaut des Français, pour exiger de leurs dirigeants des actes et notamment l’arrêt de l’immigration massive, le rétablissement de vraies frontières nationales avec contrôles.
Rappelons que plusieurs députés (Marine Le Pen, Louis Aliot et Gilbert Collard notamment) ont proposé à l’Assemblée Nationale il y a plusieurs mois l’expulsion de tous les fichés S étrangers. Cet amendement a à l’époque été rejeté par les députés « En Marche » et par « Les Républicains ».
Julien Sanchez a également demandé solennellement la transmission à l’ensemble des Maires de France de la liste des fichés S de leurs communes, rappelant que Trèbes est la preuve que le terrorisme islamiste peut toucher toutes les villes et villages et indiquant qu’il serait important que les Maires sachent qui sont les gens dangereux résidant dans leurs communes et où sont localisées ces bombes à retardement.
Suite à ce rassemblement, de nombreuses personnes sont allées inscrire un mot sur le registre de condoléances que le Maire a fait installer et qui sera envoyé à la famille du héros Arnaud Beltrame.
Beaucaire, Ville aux traditions provençales et camarguaises, dont le logo officiel de la Ville comporte les noms « Provence » et « Camargue », expose chaque année dans la Cour de son Hôtel de Ville une crèche provençale composée de santons.
Chaque année depuis 2015, la Ligue des Droits de l’Homme et la Libre Pensée du Gard, qui semblent avoir une difficulté récurrente avec l’art et la culture et voudraient interdire ces expositions (comme d’autres brûleraient des livres), attaquent systématiquement en justice la décision d’organiser cette exposition, arguant qu’elle serait contraire à la laïcité au motif qu’une des nombreuses scènes de cette crèche provençale représenterait la nativité et serait « un trouble à l’ordre public ».
Après avoir donné gain de cause à la Ville en 2015 estimant qu’il n’y avait pas trouble à l’ordre public et que l’exception culturelle concernait Beaucaire, ville aux traditions provençales et camarguaises, le même Tribunal Administratif donne cette fois raison à la Ligue des Droits de l’Homme en estimant qu’exposer en 2015 et 2016 des santons dans une ville aux traditions provençales heurterait le principe de laïcité.
Il est toutefois à noter que le tribunal rejette fort heureusement toutes les demandes financières des associations alors qu’en 2015 la ville avait pour sa part obtenu la condamnation de la Ligue des Droits de l’homme à la somme de 1200 euros au titre des frais de justice.
Le Maire de Beaucaire saisit les juges d’appel contre ces décisions (d’annuler l’installation des crèches 2015 et 2016) qui contreviennent à l’esprit de la loi de 1905 et entend défendre la crèche de Beaucaire qui représente un témoignage vivant de nos traditions provençales et françaises, que chacun, quelle que soit sa religion, peut apprécier comme une exposition artistique et festive.
Après avoir visité chaque pièce de l’école avec la directrice en février et recueilli les besoins et les doléances de l’équipe pédagogique utilisant les lieux, le Maire de Beaucaire était ce mardi soir en réunion de présentation et de concertation sur le projet d’agrandissement de l’école Garrigues Planes, en présence de son adjointe aux affaires scolaires Chantal Sarrailh, de son adjoint à l’urbanisme Gilles Donada, du bureau d’études en charge du projet, de l’inspecteur de l’Education nationale Laurent Escande, de la directrice de l’établissement scolaire ainsi que des enseignants et des représentants des parents d’élèves.
Ce projet important s’inscrit dans le grand plan de rénovation des écoles de la Ville, dont certains bâtiments sont vieillissants, notamment à cause du manque d’entretien par de précédentes municipalités. Ainsi, une enveloppe de 200 000€ a été votée pour la rénovation des façades des écoles en 2018 et une seconde enveloppe de 200 000 euros sera dédiée en 2018 à la réfection de toitures.
En dehors de ces travaux d’entretien et d’amélioration importants (qui n’ont pas été faits au fur et à mesure pendant des années), des travaux lourds de réhabilitation et extension vont se dérouler sur deux écoles : l’Ecole Nationale, particulièrement vétuste, et l’école Garrigues Planes qui est devenue trop petite. Deux écoles pour lesquelles les travaux commenceront dès 2019.
Concernant Garrigues Planes, ce sont plus de 3 millions d’euros qui sont mis sur la table par la Mairie de Beaucaire, afin que cette école soit traitée une fois pour toutes, dans un quartier en plein développement démographique, notamment grâce à la réalisation de nouveaux lotissements attractifs.
Si un premier projet d’agrandissement avait été étudié par la municipalité précédente, aucun budget n’avait été attribué pour son financement… et les travaux n’avaient donc jamais pu commencer. De plus, le projet de l’ancienne municipalité n’était pas adapté à long terme : il ne proposait que l’ajout de deux classes, ce qui aurait été rapidement insuffisant et aurait donc nécessité le lancement de nouveaux travaux d’agrandissement quelques années plus tard. Enfin, il était important dans le cadre de travaux de tenir compte de la réforme Macron qui impose le dédoublement des classes de CP et de CE1 en zones REP et REP+ (toutes les écoles publiques de Beaucaire sont concernées).
Les besoins de chaque utilisateur une fois pris en compte par le bureau d’études à la demande du Maire et de son adjointe, deux projets de principe ont pu être présentés mardi soir au conseil d’école.
Le conseil d’école a voté pour l’un des deux à l’unanimité.
Acteurs du projet, les parents d’élèves et les enseignants ont pu poser leurs questions et faire part de leur remarques et suggestions au cours de cette réunion de près de 2 heures. Ce dialogue constructif sera la clé d’un projet réussi pour le bien-être et la réussite scolaire de nos petits Beaucairois.
Le chantier se déroulera en deux étapes : d’abord la construction d’un bâtiment neuf pour les maternelles (début des travaux en 2019) et ensuite la réhabilitation du bâtiment existant qui sera consacré aux élémentaires.
Un beau projet qui a suscité beaucoup d’enthousiasme chez chacun.
Beaucaire étant une terre agricole et viticole, le Maire de Beaucaire a souhaité organiser dans notre commune un grand événement autour de l’agriculture afin de valoriser nos producteurs, leurs productions et leurs savoir-faire ; mais aussi les circuits courts (essentiels car écologiques, favorisant une bonne alimentation et importants pour nos entrepreneurs locaux et la vie économique de nos territoires).
Lors d’une conférence de presse tenue en mairie ce mercredi 7 mars, Julien Sanchez a donc présenté le « Week-end de l’agriculture et du terroir », qui aura lieu les 7 et 8 avril 2018 sur la place Georges Clemenceau et le cours Gambetta. Accompagné de Jean Pierre Fuster (adjoint au maire délégué au commerce et à l’artisanat) et de Cécile Guillo, présidente de l’association des commerçants de Beaucaire, partenaire de la manifestation (et par ailleurs élue de la CCI du Gard, également partenaire de l’événement), il a présenté l’événement et son affiche.
« Nous nous devons tous ensemble à plusieurs titres de faire connaître les productions locales auprès de la population locale, régionale et nationale et d’en assurer le rayonnement. » a t-il indiqué ; ajoutant qu’à une époque où les agriculteurs (qui manifestaient encore il y a quelques jours dans plusieurs régions) sont lâchés par l’Etat et l’Union Européenne et où les suicides d’agriculteurs augmentent d’année en année, nous devons soutenir et valoriser le savoir-faire Français, le travail de la terre (mais aussi de la mer) et faire prendre conscience à chacun de la chance que nous avons d’avoir ici une agriculture vivante et dynamique et de la nécessité de la protéger, de la partager et de la valoriser.
« Face à la concurrence déloyale, consommer Français est plus que jamais essentiel », ont rappelé Jean-Pierre Fuster (ancien arboriculteur) et Julien Sanchez.
Cécile Guillo a quant à elle présenté les contours de la manifestation. De très nombreux agriculteurs et producteurs (déjà 70 exposants) seront présents pour exposer leur bétail (déjà 330 animaux annoncés) et leurs productions. Des démonstrations seront organisées (tonte de moutons, fabrication du pain,…) et de nombreuses animations seront offertes (ateliers enfants, déambulations, spectacles,…).
Les élus et la présidente de l’association des commerçants ont également annoncé des concours : celui de l’animal de l’année, mais aussi un concours de traite le samedi matin.
Ce week-end se voudra participatif et pédagogique. Les animations seront nombreuses, les exposants aussi (plus de 70 à ce jour).
Adressons un clin d’œil particulier aux jeunes agriculteurs et aux Centres de Formation des Apprentis de Marguerittes et d’Alès qui participeront eux aussi à la réussite de ce beau week-end. Qu’ils en soient remerciés car ils sont l’avenir du savoir faire Français.
Très qualitative et performante, l’actuelle crèche municipale de Beaucaire, Les Enfants d’Hélios, d’une capacité de 60 places, ne suffit plus à contenter l’ensemble des demandes des 16.000 habitants de la commune, d’autant que notre ville évolue en population et qu’en 2018 elle a atteint un pic de population jamais atteint, preuve de sa grande attractivité.
Afin de prendre en compte la situation présente (familles ne pouvant être accueillies) et d’anticiper l’avenir (constructions en cours, quartier Sud Canal…), la Mairie de Beaucaire, représentée par Julien Sanchez, et l’établissement Saint-Félix d’Alzon, représenté par son directeur Yvan Lachaud, ont signé jeudi 1er mars en l’Hôtel de Ville (en présence de François Xavier Degoul, président de la CAF du Gard et de Philippe Teissier, président de l’OGEC et Sophie Guilbaut, directrice adjointe de la crèche) une convention de partenariat pour la future crèche de l’institut catholique privé, lieu d’accueil, d’éveil et de vie pour les jeunes enfants.
L’établissement privé d’Alzon sera ainsi soutenu financièrement par la municipalité de Beaucaire à hauteur de 220 397 € par an et par la CAF (Caisse d’Allocations Familiales), et va ainsi pouvoir accueillir 45 petits beaucairois supplémentaires.
Au cœur de l’établissement Saint-Félix, la crèche sera construite dans les prochains mois dans un bâtiment de 560m², pour un coût de 2,7 millions d’euros que ne pourrait pas supporter une collectivité comme Beaucaire vu les baisses de dotations du gouvernement et les nombreuses autres priorités d’investissement (sur les écoles notamment).
Le Maire de Beaucaire, lors de la signature de cette convention, s’est félicité de ce projet, des investissements déjà portés par l’institut à Beaucaire, et de ce partenariat intelligent entre la collectivité et l’établissement privé, rappelant la nécessité d’un tel équipement pour Beaucaire, amenée à devenir la 3ème ville du département du Gard, d’où l’effort financier consenti par la commune malgré un budget contraint.
L’ouverture de la crèche est prévue début 2019.
Une vingtaine d’emplois seront créés.
Communiqué de Presse de Julien Sanchez, Maire de Beaucaire
J’ai appris tout à l’heure le décès d’un visage bienveillant, amical et même familier pour toute la Camargue dont il était un ambassadeur remarquable. Fils d’Henri Aubanel et de Frédérique de Baroncelli, Pierre Aubanel n’est plus.
En tant que Maire de Beaucaire et en tant qu’homme, cela m’attriste profondément. Car lorsque je pense à lui, ce sont d’abord plusieurs notions qui me viennent à l’esprit : notre identité, nos traditions, auxquelles il était si attaché.
Pierre Aubanel, « Pierrot » pour les amis, c’était aussi l’incarnation de plusieurs valeurs et qualités : le travail, la passion, la modestie, la gentillesse, l’âme d’artiste, la poésie, la culture, la famille.
Pour Beaucaire, Pierre Aubanel c’était aussi un grand Monsieur qui nous manquera.
Manadier encadrant les fameux « 100 taureaux » chaque été à Beaucaire, il était lié indissociablement à notre Ville, à son histoire et à ses habitants. Raison pour laquelle je lui avais remis la médaille de la Ville de Beaucaire en 2016.
Nous devions d’ailleurs, le 15 avril prochain, à l’occasion de la première journée du Muguet d’Or, célébrer dans nos Arènes les 50 ans de sa manade et ses 80 ans.
Cette journée lui sera bien évidemment dédiée et un hommage particulier lui sera rendu.
Ces dernières années, avec mon adjointe à la culture et aux traditions, nous avions eu l’honneur de le recevoir à plusieurs reprises : pour son exposition de photographies de notre Camargue en avril 2016 où nous lui avions avec ses fils fait la surprise de lui faire une haie d’honneur, ou encore en juin 2017 pour le week-end de la Tradition où il était venu animer une conférence très intéressante.
Pierre Aubanel est quelqu’un que je n’oublierai jamais. Par sa grande sensibilité, sa simplicité, son écoute, sa patience, sa bienveillance, son sourire. J’ai sous son regard pratiqué mon premier bistournage, chez lui, à Saint-Gilles. Moment qui fut à la fois mémorable et particulier.
Chaque jour, en entrant dans mon bureau de l’Hôtel de Ville, en admirant les deux magnifiques photos de taureaux et de chevaux que j’ai disposés sur les murs et dont il était l’auteur, je pensais à lui, à notre Camargue, à la beauté de nos traditions et de nos paysages.
En mon nom, au nom du conseil municipal et au nom de l’ensemble des Beaucairois épris de traditions, j’adresse à sa famille et à ses proches mes plus sincères condoléances.
